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Marcher plus pour produire plus.
Marcher pour se rendre quelque part. Marcher vite, pour ne pas arriver en retard, pour ne pas perdre de temps. Marcher dans le bruit de la ville. Marcher pour ne pas rester immobile.


J’imagine des protocoles de création dans lesquels mon corps en mouvement devient le moteur de systèmes de production.
Je me questionne sur les notions de productivité et de rentabilité qui sont au coeur de notre société et qui cadencent notre quotidien. C’est cette frontière de plus en plus floue entre le monde du travail et celui de la vie privée que j’interroge.
A travers la répétition de gestes, les contraintes que je m’impose, je mets en place des systèmes de captation du réel, qui, absurdes par la nature même de leur finalité, tentent de retenir et de représenter ce qui ne peut que s’échapper.

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