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Depuis plusieurs années, je collecte mes cartes de transports. J’en ai extrait ces photos d’identités pour réaliser de nouvelles images par déplacement. La répétion du même geste sur une photocopieuse transforme mon portrait. La machine produit l’oeuvre et je décide du moment où je stoppe le processus de reproduction de l’image. Avant d’être transformées ces images ont été capturées par différents appareils, elles portent chacune le nom de la caméra qui les a générées.

 

Cette série d’images révèle l’ambigüité entre des gestes mécaniques et des gestes créatifs,  des gestes associés à la machine et des gestes associés à l’artiste.

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